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jeudi 3 janvier 2013

mercredi 19 octobre 2011

Barbarie à Meknes

Et revoici, fidèle lectrice, fidèle lecteur, la chronique des faits divers qui reprend.
Donc, sur l'image, réalisée pour le magazine marocain bien connu Actuel, pour lequel je suis illustrateur, un homme creuse.
Et qu'est-ce qu'il creuse ?
Une tombe.

Pour y mettre l'élue de son cœur, laquelle ne le sait pas encore… mais justement, elle sonne à la porte de la boîte.

Pour les détails, il faut se reporter au numéro 112…


lundi 12 septembre 2011

Comme un éclair de feu

Fidèle lectrice rassures toi, le héros de la semaine ne sèmera plus la terreur dans toute la région. De toutes façon, c'était pas un bon héros puisque notre hebdomadaire favori nous apprend que celui-ci ne volait que pour assouvir ses goûts de luxe… quelle honte ! Ce misérable, et ses complices tout de noir vêtus auraient pu faire l'effort d'être miséreux !
Quoi fidèle lecteur ? Mais si je pense à toi aussi !

Alors; heureux ? Ou gai ? Allez hop, cours vite acheter le numéro 107.

dimanche 28 août 2011

Taches ménagères (un sale boulot mais 'faut bien que quelqu'un le fasse).

Fidèle lectrice, fidèle lecteur, je ne sais pas pour toi mais par ici flotte un certain parfum de rentrée… Le Ramadan touche à sa fin et notre hebdomadaire favori—dans son numero 106— reprend ses activités, relatant, tel un inlassable Sysiphe (un gars du coin je crois) les méfaits de nos congénères.


Enfin, pour notre héroïne du jour, pas de rentrée des classes, puisque à l'age de 11 ans elle en est à son troisième employeur, comme "petite bonne", une spécialité marocaine dont il n'y a pas lieu de se vanter ; un fléau dont après après année les autorités nous promettent l'éradication avec un insuccès sans cesse renouvelé…
Pour celle-ci néanmoins le calvaire est terminée, ayant tâché un T-shirt à 750 DH, sa maîtresse lui a administré une sanction claire : la peine de mort.

C'est ce qui s'appelle une rentrée, n'est ce pas ?


vendredi 29 juillet 2011

Grand boula matari

Pour mon deuxième essai de participation au blog "covered" de l'excellent Robert Goodin, j'ai choisi de m'attaquer à Tintin au Congo. Mais à la différence de la première fois qui, tu t'en souviens certainement fidèle lectrice, fut un échec… ce coup-ci yesssss ! J'ai décroché le pompon !
Et voilà le travail !

À la différence de ma première tentative, j'ai cette fois délibérément choisi de respecter les règles du jeu, c'est à dire faire une réinterprétation fidèle à la couv' originale plutôt que de proposer une nouvelle version entièrement inédite… comme quoi.

Bien entendu fidèle lecteur, tu n'est pas venu pour rien puisque je vais, selon mon habitude me répandre un peu en explications…

D'abord, j'ai choisi Tintin au Congo en raison des polémiques qui entourent l'ouvrage, à savoir faut-il l'interdire en raison du racisme manifeste qui s'en dégage…
 L'argument étant principalement que les noirs y sont représentés d'une manière caricaturale ne reflétant en rien la réalité…
J'y reviendrai.
C'est pour celà que j'ai dessiné cette version, en m'efforçant de me rapprocher de la vraie réalité que le vrai Tintin pourrait avoir éprouvé dans le vrai Congo colonial des années 20 à 30 (du XXe siècle).
http://www.dyna.co.za/cars/ford-history.htm
http://old-photos.blogspot.com/2009/02/model-t.html

Donc j'ai été chercher un peu de doc et j'ai facilement trouvé ces deux photos qui m'ont frappées par leur ressemblance avec la couv originale d'Hergé, à tel point que je me suis demandé si elles n'étaient pas les documents originaux dont il se serait inspiré.
C'est pour cela que j'ai remplacé le modèle  Ford T 1922 Touring de la couv originale par le modèle 1927 pleins de bagage de la photo sépia. Problème, la photo aurait-été prise en 1936, et la couv, dessinée en 1931… et j'avoue que je ne suis pas tintinophile au point de disposer de ce genre d'information. Néanmoins fidèle lecteur, si tu disposais de ce genre d'info, nous sommes preneurs (moi et ma fidèle lectrice).
Pour continuer à faire dans le historiquement correct, j'ai fait la mise en couleurs avec un procédé rappelant le système Benday, à savoir que j'ai, sur quatre calques*, travaillé la couleur avec des tons directs d'imprimerie (CMJN) avec différentes densités. Je dois dire que c'est un truc de dingue amusant cinq minutes, mais que j'ai fini tout de même par fignoler quelques détails de la girafe et des bagages avec une méthode plus expéditive…

Et voilà, maintenant quant à savoir si il faudrait interdire cette bédé, ou en restreindre l'accés, la signaler, la préfacer etc etc etc, mon opinion est que cette représentation de l'Afrique colonisée est bien plus instructive sur l'Europe coloniale que sur le Congo lui même. Et cela doit faire partie de notre histoire, de notre culture, même si il n'y a pas lieu d'en être fier, et à ce titre être à la disposition des lecteurs, et des jeunes lecteurs. Faut pas les prendre pour des idiots, j'ai du moi même découvrir cet album entre 8 et 10 ans, et ne n'ai jamais supposé que ce puisse être la représentation d'une quelconque réalité. Et c'était pourtant à une époque reculée, en plein dans le troisième quart du XXe siècle.
Sur ce, bonne soirée fidèle lecteur et fidèle lectrice.

*Sous photoshop® avec une palette graphique. Je suis pas dingue à ce point là quand même !

jeudi 28 juillet 2011

Wörst of…

Quand Eric Lebraz m'a demandé en juillet 2009 si illustrer la rubrique des faits divers m'intéresserait, j'étais loin de me douter que l'aventure continuerait deux ans plus tard, après un peu plus d'une cinquantaine de dessins
Je me suis souvent pris la tête sur ces sujets généralement peu enthousiasmants, à moins d'entretenir des relations privilégiées avec nos amis Éros et Thanatos —personellement, Éros me branche plus que l'autre— même si on tombe parfois sur des histoires rigolotes, pour changer des meurtres et tortures diverses…
Cet été, actuel, journal hebdomadaire, dynamique et marocain, publie un numéro "Best of", pour faire passer le mois d'Août ramadanesque qui se profile, et c'est l'occasion de repasser quatre "faits div's". Pour faire l'ouverture, en double page, j'ai fait une adaptation du dessin ci-dessus, que j'avais initialement prévu pour être la couverture d'un hypothétique recueil de ces illustrations. Évidemment, j'en ai profité pour placer une sorte d'espèce de genre d'autoportrait dans le rôle du gaucher
Pour découvrir cette magnifique version double page, il te faudra aller sur le blog "pro" que nous entretenons pas loin d'ici… Tu pourra ainsi, fidèle lecteur découvrir la sélection des images republiées.

Moi, mes préférées, sont celles que tu peux voir ci dessous, fidèle lectrice.
? - septembre 2009

?- sept. 2009 itou, décidément
Mais peut-être n'es-tu pas d'accord avec moi ! N'hésite pas à me le faire savoir en m'apportant ta contribution dans les "critiques constructives (il faut cliquer quelque part là-dessous).
Oct. 2009- il m'en manque plein en fait
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jeudi 21 juillet 2011

Sex and the (red) city

Terreur chez les homos marrakchis !
Carrément !
C'est le titre en une du n° 103 de ton hebdo favori, fidèle lectrice, et l'article que j'avais mission d'illustrer. Un peu différent des faits divs' habituels, l'article narre les méfaits d'un gang, pas encore appréhendé, spécialisé dans l'agression de gays rencontrés sur le site gayromeo.com.
Le principe est relativement simple, les agresseurs, profitant de l'illégalité de l'homosexualité au Royaume du Maroc, menacent leurs victimes de les dénoncer aux autorités avant de les dévaliser et/ou de les agresser physiquement.


Les victimes seraient essentiellement d'origine étrangère, résidentes ou de passage, mais les choses sont difficiles à établir. En effet, dénoncer les agresseurs revient à risquer de se faire entauler en tant qu'homosexuel, un risque que certains étrangers sont préts à courir par courage ou ignorance, un risque que les marocains de la communauté gay marrakchie ne sont clairement pas pressés d'expérimenter.
Ils ont sans doute suffisament à faire avec les difficultés qu'ils rencontrent dans la vie quotidienne et leur rapports avec la maréchaussée, qu'on devine distants.

Néanmoins, la ville de Marrakech se passerait volontiers du nombre de scandales à connotations sexuelles, (voir ici ou ici pour les épisodes précédents) impliquant des étrangers de surcroit et on imagine facilement que les traditions policières se trouvent malmenées, pour faire le tri entre ce qui peut-être toléré et ce qui ne doit plus pas l'être… dans une situation où elle avait coutume de mettre un peu tout le monde dans le même sac. Même si, selon leurs moyens il était concevable que certains soient plutôt au dessus, du sac…
Pour l'illustration, j'étais d'abord parti sur l'idée de faire quelque chose d'un peu référent à l'art de Tom of Finland, avant de corriger le tir. Je craignais de faire une image un peu trop "sado-maso" qui aurait pu être interprétée comme "après tout ils l'ont bien cherché, et ça doit même leur plaire quelque part". Et ça, évidemment ça m'aurait causé du souci, tu le comprendra aisément, fidèle lecteur.
En attendant, pour profiter pleinement de la longue image sur une double page complète, il te faudra faire l'acquisition, rapidement, du numéro 103 d'actuel. Aller ! Go !

Et pour la musique, autant être hors sujet !

mardi 21 juin 2011

Podo, pédo, philo

Dans le n°98 d'Actuel (de la semaine dernière, restez assis, fidèle lectrice et fidèle lecteur) pas de fait divers, du moins pas de fait divers "classique" de la rubrique fait divers. Mais (¡)* un dossier complet sur la pédophilie à Marrakech, prise sous l'angle du loisir touristique pour politique en goguette, un sujet mis sur la table à l'occasion de la sortie de M'sieur l'ex ministre Ferry, qui disait savoir des choses au sujet d'un autre M'sieur l'ex sans pouvoir les dire, enfin, pas en entier, et seulement à la télé… vous vous en souvenez certainement… Dur à l'ex, said l'ex…
Un sujet qui soulignait l'étonnante apathie des autorités marocaines singulièrement peu réactives, alors même que des associations mettaient en branle (‽)⁑ le système judiciaire idoine afin de déclencher un enquète.
On notera que, côté français, l'histoire à fait long feu chassée des manchettes par les aventures pédestres de M'sieur l'ex ministre Tron.
En même temps podophile, pédophile on va pas philosopher des lustres pour une histoire d'o 。⁂

 
On notera également que, la grande illustration étant sur une double page, j'ai ressorti mes craies et pastels pour l'occasion. Ça faisait longtemps, et ça me manquait. ⁎

*point de susclammation
⁑point de confusion
⁂point de non retour
⁎point, t'y es.


Sur la couv de ce numero d'actuel, un visuel interpellant et efficace, qu'il me semble voir déjà vu il y a quelque temps, lorsque sur une initiative de Natali, le studio avait participé au concours Quanto ? Notre proposition n'avait pas eu les honneurs de la sélection finale, mais nous étions en short list, aux côtés de, angel anastacio fernandez, sonia & gabriel freeman, benito cabañas, gilad hirsch, qui faisaient des trucs qui ressemblent, enfin, moi je dis ça…

dimanche 22 mai 2011

Viol de nuit

Et oui, fidéle lectrice, fidèle lecteur, les routes sur lesquelles la vie nous entraine croisent parfois des frontières.
Pour notre dernier fait divers réalisé pour l'hebdo Actuel, l'histoire nous propulse dans la zone de rétention d'un poste de douane aéroportuaire. C'est là que notre héroïne, subsharienne tentant de rallier l'europe par des chemins marocains va faire la rencontre d'un douanier. Lequel ne sera pas insensible à ses charmes, ce qu'il lui manifestera de manière virile et autoritaire.

Évidemment, ce n'est pas parce que son violeur a été confondu que lui sera épargné la reconduite à la frontière.

Ah ben y a une justice quand même !

Et puis le viol par un représentant de l'autorité, ça a l'air tendance en ce moment…

samedi 14 mai 2011

Malades imaginaires…

Et voilà, fidèle lectrice et fidèle lecteur, mes amours, le retour du fait divers. Et avec lui le retour d'un personnage récurrent dans l'imaginaire marocain : l'homosexuel, corrupteur évidemment.

L'homosexualité, un thème qui colle à l'image du Maroc depuis… pffffou, un temps fou, au grand dam des marocains dans leur apparente majorité.

L'homosexualité qui, comme dans d'ailleurs d'autres pays est un délit, ce qui explique (?) le retour régulier du thème dans la rubrique des faits divers.

L'homosexualité qui est aussi un des thèmes (mythe ?) fondateurs de la littérature contemporaine marocaine, depuis le Pain nu de Mohamed Choukri… Les quelques étrangers de l'école tangéroise, Bowles, Ginsberg Genet bien sur sont des références littéraires internationales et prestigieuse, mais de ce côté ci, ils sont l'incarnation du pédé corrupteur, lequel a bien évidemment une connotation coloniale trouble (l'oppresseur illégitime/le vecteur de progrés).
Ce personnage, on peut le croiser dans le Pain nu, bien sur, mais aussi dans Ni fleurs ni couronnes, de Souad Bahéchar, ou dans Partir de ce filou de Tahar Benjelloun, (après le mode traducteur de Choukri, le mode plagiaire). Ce personnage, on le retrouve aussi dans l'Armée du Salut de Abdellah Taïa, mais débarrassé de sa caricature de colonial corrupteur.

Mais revenons à nos moutons, dans cette histoire, nul besoin d'étranger du dehors pour pimenter notre fait divers puisque tout ceci se passe entre marocains.
Mais à part ça, on a tout le reste, sexe, drogue, corruption, avenir et famille brisés. Et bien entendu, une victime et donc, un coupable.
La tradition quoi.

Illustration bien entendu parue dans Actuel, magazine marocain, mais je ne sais plus trop dans quel numéro… l'actualité agitée de ses dernières semaines ayant un peu perturbé l'ordre et les délais de publication…

lundi 21 mars 2011

La route (rouge) de Marrakech

Dans la palmeraie de Marrakech, figure toi, fidèle lectrice, fidèle lecteur, que l'honnête homme aisé n'est pas toujours en sécurité. C'est pourquoi dans le n° 84 d'actuel, on apprend que quelques gredins y pratiquent le rapt, a visées lucratives. Ah là là ! Dans quel monde vivons nous ?

Enfin, autant se mettre de la musique Franco-Allemande, il paraît qu'on trouve pas mal de touristes du modèle dans la ville rouge, sur les routes de la même couleur

lundi 21 février 2011

le spectre de l'autocar Casa-El Jadida

Dans le numéro 82 du magazine Actuel, fidèle lectrice, à la rubrique des faits divers, fidèle lecteur, se trouvent relatées les aventures d'une pauvre jeune fille sur la tête de laquelle se sont accumulationnées (accumoncellées ?) les malédictions sociales et les épreuves d'un destin implacable autant qu'inexorable. Et c'est sans doute la faute au fatal fatum si elle a fini par se retrouver dans ce bus vers El Jadida, assommée de somnifères, livrée à la vindicte de femmes en route vers un mariage !

Mais je vois d'ici, fidèle lecteur et fidèle lectrice, dans vos yeux effarés la lueur d'une impatiente incompréhension ! "Mais enfin ! on est pas sur le blog d'un dessinateur de presse ? au Maroc ? Dans un –jeune– magazine d'informations ! Au maghreb ! En plus un ressortissant du pays des droits de l'homme ! Un démocrate étalon ! Vite vite des informations sur les zévenements du 20 février !"

Alors, voilà, histoire que ce soit bien clair… depuis que je suis résident, et a fortiori depuis que j'exerce mes talents dans la presse au Maroc, je prends grand soin d'éviter de me mêler des affaires politiques marocaines. Nullement parce que j'approuverai inconditionnellement ce qui s'y passe, non plus par peur d'avoir subir les conséquences de mon engagement (quoique…). Mais parce que je ne me sens aucune légitimité à m'exprimer, dans la presse, sur la politique du royaume. Je n'ai pas ici le droit de vote et par dessus le marché, en tant que français je n'ai aucune envie de passer pour le donneur de leçon archétypal que nous voyons, assez consterné, se répandre dans la presse. Donneur de leçon assez facilement oublieux de son passéif de colonisateur et vite prompt à se prendre pour le guide suprême de quelques peuples immatures par définition. Donc, ce n'est pas ici que vous trouverez les derniers échos de "la rue arabe".
Si vous souhaitez vous faire une opinion sur ce qui se passe (ou pas) par ici, je vous soumet ici une petite sélection de blogs et sites divers sur le sujet, en précisant bien que je me garde absolument d'exprimer mon accord ou ma désapprobation sur ce que vous pourriez y trouver.
http://mamfakinch.posterous.com/photo-panoramique-de-la-manifestation-de-tang

Il y a une autre manifestation sur laquelle je ne donnerai pas mon avis cette année, vu qu'il a peu changé depuis l'année dernière, et je laisse le soin au camarade Salvadorali de vous éclairer sur le sujet (c'est en plusieurs épisodes : 1-2-3-4-5-6-7)

Et voilà, j'espère que vous n'êtes pas trop déçus… ah si, il y a quand même quelques opinions et avis personnels que je pourrais exprimer sur le sujet. D'abord que je suis assez consterné par l'espèce de concours d'insultes et de stupidités auquel se livrent les différents "camps" marocains à propos de ce fameux 20 février, et d'autre part, par la vision relayés par les médias français d'une prétendue révolte ou d'un printemps "arabe"*. Qu'il me soit permis de rappeler ici que le point commun entre l'Égypte, la Libye, la Tunisie, l'Algérie et le Maroc, du moins dans l'histoire récente, est d'avoir eu a subir les ambitions coloniales françaises, sans exclusivité… ça doit donner une vision particulière… pas forcément une légitimité.
Quant à la rue arabe, si j'en juge par ce que je vois de la fenêtre… c'est calme, ensoleillé, vent faible à modéré.

*Je n'ai pas le souvenir d'avoir entendu parlé d'un printemps "slave" dans les nineties. Sans doute parce que si "slave", c'est qu' i's'nettoie, et si ce n'est toi… c'est donc ton frère !

vendredi 18 février 2011

Touni, ould el jbäl

Fait div du Actuel n° 80 ! Tu peux rester assis fidèle lecteur, ainsi que toi fidèle lectrice, il n'est plus en vente chez le charmant de nourjal.
Ce qui est bien dommage, tu aurais pu-t-y lire les aventures de cet émule d'Al Pacino qui ayant purgé son temps à Marseille était venu faire quelques affaires à Marrakech. Affaires immobilières d'abord, mais le naturel ne pouvant pas être chassé bien longtemps, tel le scorpion de la fable, notre héros a repiqué au truc. Le trafic de stup en l'occurrence.
Mais voilà, à la fin, il s'est fait gauler… et oui.

Un peu de musique ?

lundi 24 janvier 2011

Une bonne descente

Et, voilà, à force de me disperser, dans le théâtre, la poésie ou le parendélèvorat, j'ai encore réussi à me mettre en retard. Car il est désormais inutile de te ruer chez le charmant de journal pour y faire l'acquisition du n°77 du fameux magazine Actuel : il n'est plus en vente. Ah ! Comme je comprends ton désarroi ! Tu ne pourra pas (et toi non plus) y découvrir l'émoi de ce brave camionneur, tout étonné d'apprendre qu'il ne chargeait pas du tout ce qu'il pensait. En fait d'huile de machine à coudre, c'était de l'alcool frelaté que ses clients lui faisait trimballer. C'était même marqué sur les gros bidons de 25 litres, comme lui ont fait remarquer les représentants de la loi.
Naaaan, mais si maintenant, en plus, il faut savoir lire pour faire ce job, on n'a pas fini ! 
Allez hop, on retourne la cassette de Starshoot' dans l'autoradio, et tous en chœur : Un monstreu pour bouffer les autoroutes - une fille qui s'endort sur ton épaule ! Hinhin hin ! Un monstreu pour bouffer les autoroutes - une fille qui s'endort sur ton épaule ! Hinhin hin ! Un monstreu pour bouffer les autoroutes - une fille qui s'endort sur ton épaule ! Hinhin hin ! Un monstreu pour bouffer les autoroutes - une fille qui s'endort sur ton épaule ! Hinhin hin !

jeudi 13 janvier 2011

Mississipi (being elastic is a permanent action)

Avec l'air débonnaire qui sied à un paisible retraité espagnol venu passer ses vieux jours au royaume, notre bonhomme s'était fait une réputation de papa gâteau dans le quartier. C'est quand il a passé un coup de fil au voisin pour lui demander de lui rendre un petit service en son absence que cela s'est gâté. Parce que au lieu de détruire les DVD et les clés USB laissés dans le tiroir de la table de nuit, le voisin… il a essayé de les revendre… à quelqu'un qui a regardé ce qu'il y avait dessus.

Et voilà comment pour le numéro 76 de notre célèbre et récurrent hebdomadaire, Actuel, je me suis une fois de plus retrouvé aux prises avec un bourreau d'enfants. En passant, le site de notre célèbre et récurrent hebdomadaire m'a l'air d'être un peu délaissé…
"Heureusement"*, notre pervers pépère faisait aussi son casting par le balcon, ça m'a fourni de quoi mettre une image pas trop scabreuse dans l'écran de la caméra…

Et pour le reste de l'inspiration, ça vient tout seul quand vous fréquentez une jeune fille qui sautille du matin au soir en tapant des pieds alternativement, tout en chantonnant "missi ssi pi - missi ssi pi - missi ssi pi". Le reste de la chanson étant en arabe, on verra plus tard si on peut transcrire les paroles, après enquête dans la cour de récré…
(édit. 14 01… euh… tout comptes faits, après enquête… euh… mauvaise idée la transcription – on en entend de ces trucs dans les récrés ! On se croirait dans certains salons !)

Allez hop, musique ! Pasque quand même, heureusement qu'on a des copains qui savent s'en s'occuper, des enfants !

*Guillemets+italique+astérisque, ça devrait suffire.

vendredi 26 novembre 2010

Cancer

En ce moment, chez-nous-ici-au-Maroc, se déroule une campagne, publicitaire, de prévention du cancer du sein à laquelle je m'associe bien volontiers. Cette campagne est d'ailleurs assez largement et spontanément reprise par les nombreux blogs (de mode) féminins de Casablanca, comme, par exemple Ginger, Chocolate & Honey.

Pour l'occasion, j'ai ressorti de mes tiroirs ces deux illustrations sur le thème, réalisées en 1997 (oh bon sang ! déjà !) pour le magazine Citadine. À l'époque, je m'étais fait entrainer dans cette aventure par Rimbus, d'abord pour lui filer un coup de main sur la titraille, puis sur l'illustration, et enfin, j'ai fini directeur artistique du magazine. Ce fut l'occasion de nombreuses aventures graphiques et collisions culturelles en tous genre.
L'histoire de cette illustration a commencée en conférence de rédaction par une question toute simple : "…et pour l'article sur le cancer du sein ? Qu'est-ce que je mets comme illustr' ?"
S'en est suivi un débat d'anthologie !
La rédaction : "euh, ben on va mettre une image de cancer du sein, on a plein de cédés avec des images médicales !"
La Direction Artistique : "Eh les filles, vous les avez déjà regardées ces images ? C'est atroce ! On peut pas mettre ça dans le mag ! Je propose de faire une illustration, un dessin…"
La rédaction : "ah non, ça fait pas sérieux un dessin ! On va pas mettre un comic sur un sujet pareil !"
La Direction Artistique: "Mais, un dessin, c'est pas forcément un truc drôle ! Je peux faire une illustration sérieuse !"
La rédaction : "nanananan, c'est un sujet sérieux, on va faire une photo"
La direction de publication : "je vous préviens qu'on n'a pas les sous pour faire un casting !"
La Direction Artistique : "Bon OK, qui c'est qui pose ? (non Janfi, pas toi)"

La rédaction : "et alors, bon… euh… qu'est-ce que tu vois alors euh comme dessin ?"
La Direction Artistique : "ben, une fille qui montre ses seins je suppose, tout bien joli, bien dessiné, anatomique limite médical… super chaste. Tu vois les trucs de Léonard de Vinci ?*"
La direction de publication : "Quoi ? Une fille seins nus ? Une marocaine topless ? À poil ? You mean naked ? Nude ? Ça va pas non ? Et pourquoi pas une femme torse nu en train de se toucher ?"
La Direction Artistique : "ben, justement puisque vous en parlez, on a un encadré spécial palpation…"
Etc, etc etc

*Zahma !

Et voilà comment, pour la première fois au Maroc, a été publié une image de femme, seins nus dans un magazine.
Et voila comment, deuxième première de la presse marocaine, j'ai publié une illustration qui n'était pas un "dessin drôle genre bédé".

Bon, et maintenant, fidèles lectrices de ma génération, allez donc faire un tour chez le docteur, histoire de vérifier que tout fonctionne, c'est Lalla Salma qui vous le conseille. Elle est même sur Facebook (c'est bien parce que c'est vous).


Lors de la parution du numéro, tout le monde serrait un peu les fesses (sauf Janfi), la direction du journal était sûre qu'on allait se faire saisir ! L'inquiétude était à son comble, et en fait… il ne s'est rien passé.
C'était limite vexant, en fin de compte…

samedi 20 novembre 2010

Cargo de nuit

Pour le fait div' de la semaine, fidèle lectrice et fidèle lecteur, je te propose une petite virée au nord, mais sur la côte Atlantique, une fois n'est pas coutume. C'est en effet à partir de cette côte qu'opèrent dorénavant les exportateurs trafiquants de haschich, lassés des tracasseries que leur font subir les gabelous méditerranéens.
Et c'est glissant silencieusement sur les eaux sombres de l'estuaire d'un oued obscur, au cœur de la nuit noire que nous retrouvons les entrepreneurs voyous dont le boss va se faire gauler en quasi direct dans les pages de ton hebdo favori, Actuel, n°69-70, pour cause d'Aïd el Kebir.

Bien entendu, fidèle lecteur, fidèle lectrice, tu aura noté que ce coup-ci, j'ai un peu poussé le système (une couleur+noir+blanc, contre jour) dans ses derniers retranchements et qu'il me sera difficile de faire plus sombre à l'avenir.

Et pour la musique ? et bien de la musique de circonstance

dimanche 3 octobre 2010

Mille bornes

Et voilà enfin, retardé par une parution papier décalée, le post de la semaine dernière, merci de votre patience !

11 morts par jour ! C'est le bilan des accidents de la route au Maroc…
Nouveau permis !
 Pour remédier au problème, un nouveau code de la route est sur le point d'être appliqué, accompagné d'une réforme du permis de conduire assortie. Ce nouveau code dont la mise en place est imminente, c'est une sorte de serpent de mer dont on signale l'apparition depuis plusieurs années maintenant, apparition qui provoque régulièrement quelques mouvements de gréves et d'humeurs chez une population qui a fait de la conduite délictueuse une sorte d'art de vivre, sans vraiment prendre conscience que c'était essentiellement un art d'en mourir…

Nouvelles règles !
Mais ce coup-ci, apparemment c'est la bonne, et la réforme devrait-être mise en œuvre au tout début du mois d'octobre. L'occasion bien entendu pour le magazine Actuel, bien connu de nos fidèles lecteurs-z-et-trices, de sortir un supplément illustré sur les nouveautés du permis de conduire. Au niveau innovation, nous avons donc le permis renouvelable tous les dix ans, sur avis médical… et comptant 30 points, plus faciles à perdre qu'à gagner !
Nouveau droits !
Nos amis automobilistes bénéficieront en contrepartie de nouveaux droits, essentiellement celui de pouvoir demander la preuve photographique du délit au représentant de la Sécurité Publique qui lui en ferait le reproche, ainsi que celui de régler ses prunes par chèque, dispositif censé nous protéger de la corruption, autre fléau endémique des routes du coin.

… du travail de pros
Dernière nouveauté, l'instauration d'un permis spécial "pros". Il est vrai que le professionnel de la route marocain se distingue fréquemment par un comportement encore plus absurde que celui du simple amateur. La philosophie générale étant que le code de la route, c'est bon pour ceux qui savent pas conduire, et que des manifestations de l'autorité comme des sens interdits, des feux rouges ou des sens giratoires sont des entraves intolérables à la liberté…

Maintenant, peut-être qu'un peu de légalisme, à tous les niveaux de la société ne ferait pas de mal, sans toutefois verser dans l'excès

samedi 7 août 2010

Le simulateur

Et voici et voilà, fidèle lectrice, fidèle lecteur, le dernier paru de nos faits divers (et variés). Une image, ce mois-ci, conçue et réalisée dans le but de provoquer l'émoi chez le vacancier à responsabilité professionnelle. Au traditionnel "ai-je bien fermé le gaz" je tente d'ajouter au malaise le  "Est-ce que j'ai confié les clefs de la boite/le service/la boutique à la bonne personne ?".
Car voici ainsi représenté les exploits d'un agent modèle, dont la grande compétence sur le nouveau système informatique faisait qu'il jouissait de l'estime de ses supérieurs et de ses collègues. À tel point qu'il n'hésitaient pas à se décharger en toute confiance de leur surcroit de travail sur lui…
La suite, tu l'aura deviné, c'est que notre ami a un jour trouvé que cette activité méritait rémunération… Et bien entendu, je t'invite, fidèle lectrice, ainsi que toi, fidèle lecteur a faire l'acquisition du numéro (58) double d'été (120 pages m'a-t-on dit) du fameux magazine actuel.
J'aurais pu mettre un titre genre "la vengeance de celui qui reste au bureau pendant les congés", mais c'était un peu long.

lundi 12 juillet 2010

Stupid cupid in Temara.

Et oui, fidèle lectrice, fidèle lecteur, comme tu peux le voir sur l'image, j'ai fait une entorse au règlement des Illustrs-de-Faits-Divers-pour-Actuel.
En effet, pas de paysage urbain, pas de contre jour, pas de "flash" étoilé, et surtout pas de bonshommes tout noirs, qui plaisent pourtant tellement à 恵子…
Mais mais mais… mais keskispass ?
Je sais pas, l'arrivée de l'été sans doute, et puis en fait, oserais-je avouer qu'en fait, l'idée m'a été soufflée par mes enfants ? Faut dire que l'histoire de ce type qui braque une agence de transfert de fonds, en tirant à bout portant un carreau d'arbalète de pêche sous-marine dans le cœur de la guichetière, une ex-fiancée à qui il venait d'offrir une pizza… ça nécessitait un travail de synthèse.
Comment ça j'ai raconté l'histoire ? Mais non, pas du tout ! Par exemple j'ai rien dit sur le rôle de la poussette ! Il te reste plein de trucs à découvrir si tu te rues chez ton marchand de journaux pour y faire l'acquisition du numéro 55 de l'hebdomadaire Actuel. Allez hop ! T'as 29 secondes.

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