lundi 28 septembre 2009

Dark side


L'autre jour je suis tombé sur ce magnifique blog, à la thématique plus affirmée que le mien. Robert Goodin y propose de retravailler des couvertures de BD, d'en faire des covers, à la manière dont un groupe de rock peut reprendre les chansons des autres en les remettant à sa sauce. D'une blague entre potes le machin commence à prendre de l'envergure, et Robert nous prévient tout de suite qu'il est désolé de ne pas pouvoir tout publier, et qu'il veillera à répondre à chaque participant, même et surtout en cas de "refus". Il dit vrai, il vient de m'écrire.
En fait, je me suis un peu planté en proposant une reconception complète de la couv d'Objectif Lune, alors que le principe c'est plutôt la réinterpretation. Bon, pas grave, je réessaierai un de ces quatre. En attendant, comme j'aime bien ma petite image, je vous la met ici !


(J'espère que la veuve Hergé ne va pas me tomber dessus !)

Bon, pour l'ambiance musicale, c'est plutôt version originale… désolé.

dimanche 27 septembre 2009

Marrakesh express

Bon, pour de vrai, ce n'était pas l'express pour Marrakech, mais en fait peu importe, il y a des titres qui s'imposent d'eux même. Pour le coup, j'ai réussi à placer l'action "juste avant", et je trouve ça vraiment… vraiment jouissif.
En particulier parce qu'ainsi, j'essaie de semer le doute sur l'identité du méchant, hé hé !
Et donc, comme d'hab, je ne vous raconterais pas l'histoire qui, je vous le rappelle, est disponible cette semaine dans tous les bons kiosques du Maroc ! (dans un journal qui s'appelle Actuel  et qui n'a pas de site internet).
Et maintenant, perpétuons notre toute nouvelle tradition, voici, en musique et en image, l'ambiance musicale qui a inspiré ce travail.
D'abord, le classique obligatoire, le beldi beat de circonstance, et le rap'n'roll qui tournait la semaine dernière. Et une bonus track pour le plaisir et le groove.

mercredi 23 septembre 2009

Sécurité


Un boulot que j'ai fait récemment au studio pour l'agence Positive.com. Il s'agissait d'illustrer des affiches de communication interne destinées à sensibiliser le personnel au respect des consignes de sécurité. Le client : le pôle gazier d'un gros groupe pétrolier marocain.
Comme je sais que parmi vous se trouvent des amateurs de secrets de cuisine je vous ai fait une petite sélection sur la vingtaine de dessins réalisé.
Tout d'abord, il s'agit de convenir avec le client et l'agence du style graphique, et aussi du look du héros. Ici celui qui sera retenu est le troisième, l'option "réaliste" donc.


Nous avons néanmoins convenu que, l'affiche étant divisée en deux parties–une positive, une négative– nous nous gardions plus de liberté vers la caricature dans la partie négative. En fait il était important 1 : de clairement différencier les deux comportements, 2 : de faire du personnage négatif (surnommé Bouchaïb) un être réellement ridicule, désagréable… et un peu …con quand même, faut bien le dire. En effet, dans un travail similaire réalisé il y  a quelques années, le héros négatif ressemblait trop aux situations réelles dans l'entreprise, et les ouvriers le prenait comme modèle, comme preuve que jusque là ça marchait très bien comme ça.


Le trait sur les personnages négatifs est plus gras car ils sont déssinés plus petit, et qu'ils sont imprimé plus petit aussi.
Dernier point, quand je dessine, les affiches sont conçues simultanément par l'agence, je ne sais donc pas exactement dans quelle mise en page elle seront insérés, juste les grandes lignes…

Allez, en bonus, les différentes étapes de la fabrication d'une image, le respect du code de la route aux abords de l'usine en l'occurence.











Ambiance de travail : à cette époque là j'étais assez porté sur le toast, le brésilien expérimental, ou l'électropunk du même coin

jeudi 17 septembre 2009

Amok in Khouribga !

Nari ! voici le retour tant attendu du fait div' de la semaine, histoire véridique et édifiante paraissant dans l'hebdomadaire casablancais Actuel.
Je pense (j'espère !) que l'image se passe d'une description minutieuse des circonstances des faits. Là, mes fidèles lecteurs remarqueront que ce coup-ci, j'ai choisi "juste pendant".
Le bonjour à monsieur Eddy et à  Dereck Riggs




Cassettes conseillées :
The dogs, Starshooter (merci Dam) et, bien sur Iron Maiden (vintage)

lundi 14 septembre 2009

C'est à plusieurs qu'ils posent problème…

Hop, encore un impublié. Comme on peut le voir à la signature, il est pas tout neuf et il a déjà un peu servi… mais vu qu'on change pas une équipe qui gagne, et parfaitement conforme au prototype, voilà le retour des chevaliers au(x) grand(s) cœur(s), mais qui n'ont jamais peur de rien…pam-pam Sarky & Hort nana-NaNA-nana

dimanche 13 septembre 2009

La baby sitter maléfique de Casablanca

Et voilà notre fait divers de la semaine ! Quelques uns parmi mes fidèles lecteurs m'ont fait remarquer que, parfois, on ne comprenait pas forcément clairement l'histoire que j'illustrais. Et oui, c'est bien dommage, mais je les encourage vivement à acheter le journal dans lequel l'histoire complète est publiée ! Vous imaginez bien que je ne vais pas mettre le texte de l'article en ligne alors même qu'il est disponible en librairie.
D'autre part, cela fait partie du défi hebdomadaire que je relève avec ce travail. J'essaie toujours de représenter l'action "juste avant" le drame dont il est question ("truc" que j'ai piqué à  Angelo di Marco ). Ce qui parfois est bien difficile, par exemple dans l'image de cette semaine qui illustre un "horrible infanticide"–je n'en connais pas d'autre genre soit dit en passant. Il se trouve que le texte, assez bien tourné, laisse planer le doute jusqu'au dernier paragraphe : quel enfant sera trucidé, la baby-sitter étant elle même pas trés agée ? Et évidemment, ce n'est pas celui auquel le lecteur s'attend ! Pour ne pas éventer la fin et tuer le suspens j'ai paradoxalement choisi plutôt le moment "juste aprés".
La fonction de l'illustration dans ce genre de cas est bien entendu de donner envie de lire l'article ! Dans la mise en page du magazine (supervisée par Fadoua, une de mes anciennes élèves–ce qui me remplit de fierté) l'image vient directement au premier niveau de lecture à égalité avec le titre. Je dois donc évoquer les circonstances de l'inévitable drame sans en dévoiler la fin, et en étant suffisamment mystérieux pour donner envie de lire.
Donc voilà pourquoi je n'explique pas trop l'histoire que j'illustre sur ce blog… Achetez le journal, il s'appelle Actuel, il est en vente au Maroc (et il n'a pas de site internet, sinon, j'aurai mis le lien).
Une autre remarque, que je me fais tout seul en cette période de rentrée scolaire, est que cette histoire de fait divers m'éloigne de l'univers de la littérature enfance jeunesse. En tous les cas dans la perception qu'on peut avoir de mon travail sur ce blog. Mais ça existe toujours, la preuve en cliquant ici ! Sinon, si le sujet vous interesse, vous pouvez télécharger notre book livres, dans la marge à droite. Voire même aller faire un tour sur le blog de Nathalie

samedi 5 septembre 2009

Peur sur Beni Mellal

Vols de scooters, mobs, voitures, 4x4, agressions, vols à l'arraché, ces deux là (et quelques potes) se la sont jouée Bonnie & Clyde au bled. Mais évidemment, ça s'est mal terminé… sinon, ça serait pas dans le journal ! pardi !
Actuel, le journal (le jour où ils auront un site je mettrai le lien).

jeudi 3 septembre 2009

…le crime, toujours

Mais pas par les mêmes

Saviez-vous que certains enfants étaient allés dans des colonies de vacances très particulières ? On appelle ça "centre de rétention". C'est sympa comme tout, on y fait plein d'activités... Le communique de RESF est ci dessous :


RESF INFO / BESSON POURSUIT SA MISSION : APRES LES ENFANTS EMPRISONNES PENDANT LES VACANCES, LES ENFANTS EMPRISONNES A LA RENTREE. Depuis le 24 août Housseb (6 ans) et Liana (8 ans) MOVSISSIAN sont enfermés avec leurs parents au centre de rétention de Oissel. Ils ne mangent plus et sont malades. Cette famille arménienne a été arrêtée le 24 Août au matin dans la chambre d'hôtel qu'elle occupe à Vernon. Plus d’une vingtaine de gendarmes, en uniforme. Arrivés en France en 2006, monsieur et madame Movsissian ont été déboutés du droit d’asile bien qu’ils soient Yézides, une minorité opprimée dans leur pays. Quand ils ont reçu une Obligation de Quitter le Territoire, ils n'ont pas compris. Housseb et Liana devaient et doivent rentrer mercredi au CP et en CE1 : à l'école du Château Saint Lazare de Vernon. Ils y sont parfaitement intégrés, ils parlent français, ce sont des enfants comme les nôtres. Leur disparition serait un traumatisme pour eux-mêmes, évidemment, mais aussi pour tous les enfants de l’école, les parents et les enseignants. Des faits d’autant plus inacceptables qu’ils n’ont pas d’autre justification que la volonté du gouvernement d’annoncer un nombre record d’expulsion et celle des préfectures d’atteindre les objectifs qu’on leur a fixés quel qu’en soit le coût humain. Le juge des libertés qui les a maintenus en rétention a osé affirmer que « le centre de rétention est un endroit adapté aux familles et que si les enfants manquent la rentrée des classes en France, ils pourront la faire dans leur pays natal » Voilà un magistrat qui fait honneur à sa fonction ! La place des enfants n'est pas au centre de rétention. Le droit à l’éducation est un droit fondamental. Leur place est à l’école. Il faut que Housseb et Liana rentrent dans leur classe le 3 Septembre avec leurs camarades. Les parents et les enfants doivent être libérés et régularisés.


La pétition se signe - en urgence - sur ce lien-ci.

Et comme cette bande organisée m'a tout l'air de dangereux récidivistes, voici une autre histoire.

À cinq ans (« et demi »), Chama Dieumerci ne sait pas ce que signifie sans-papiers. Timide et impressionné, il bredouille que c’est « la police » qui a emmené son papa. C’était mercredi dernier, Joao Abel Gabriel, angolais de 44 ans, est arrêté et placé au centre de rétention de Bobigny. Depuis six jours, Chama Dieumerci se retrouve tout seul. « Tu sais que ton papa n’a rien fait de mal, lui explique doucement Malika Chemmah du Réseau éducation sans frontières (RESF). C’est le gouvernement qui pense qu’il n’a pas les bons papiers ». Joao Abel Gabriel quitte l’Angola en 2002. Il atterrit à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) où il vit depuis sept ans. En 2003, sa demande d’asile est déboutée. « Il n’a pas fait d’autres demandes depuis, explique Malika Chemmah. Il était mal informé, il n’a pas osé. » En 2003, son fils, Chama Dieumerci, naît à Saint-Denis. Sa mère n’ayant plus donné de signes de vie depuis 2006, c’est Joao qui élève seul le petit garçon. En 2008, le père et le fils sont expulsés d’un immeuble insalubre dans le centre ville de Saint-Denis. Depuis, ils sont dans une situation d’extrême précarité, logés au jour le jour par le Samu social de Paris.



 Pourquoi j'en parle alors que ce blog est tout d'abord dédié à la promotion de mon travail ? Parce que, justement ça a un rapport certain avec mon travail, comme on peut le voir ICI ou LÀ. 
Éventuellement, je signale que l'illustration n'est pas de moi, pour une fois, mais que quand même, si on la clique, elle grandit.
Elle est extraite de Moi, Dieu Merci, qui vis ici (diaporama) de Thierry Lenain et Olivier Balez

mardi 1 septembre 2009

Viols pour Agadir

Et voilà, comme promis, après de courtes vacances, le crime reprend ses activités.

Avec en vedette cette semaine, une paire de violeurs en série d'Agadir, munis d'une Kangoo™. D'après l'article, ils pourraient avoir fait une centaine de victimes.

Seule une demi douzaine d'entre elles se seraient dénoncées… les auraient dénoncés…


Curieusement, le rédac chef d'Actuel a particulièrement apprécié l'image, alors que pour ma part, j'ai eu un mal de chien à la concevoir (cause à effet ?).

LinkWithin

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...