Dernier jour de salon à Meknès, dés le début de la journée l'affluence est là et nous signons tels des forcenés.
Hier le débat "autour d'un thé à la menthe à tourné autour de l'habituel débat : le conte doit-il être moral et édifiant, vecteur de la tradition, véhicule de "valeurs", où est-il support de l'imaginaire, tremplin vers l'avenir, mode d'emploi de la vie. Je me suis évidemment, et comme d'habitude rangé du côté de "l'être" plutôt que du "devoir". Et bien entendu en me revendiquant auteur plus que pédagogue, et attaché à ma liberté d'inspiration.
Point de vue partagé par Michèle Moreau, des éditions Didier Jeunesse, et par Dominique Nouiga. Dominique Nouiga qui a eu cette belle phrase : "Si, à un moment, un conte ne fait pas peur aux enfants, c'est raté".
Donc, en conclusion, nous autres, auteurs et éditeurs de littérature jeunesse avons bien un rôle de pédagogue, il faut apprendre aux parents à se libérer d'eux même !
Par la suite, nous avons continué les dédicaces et signatures pour un public étonnamment nombreux et intéressé, ce qui contraste violemment (et positivement) avec l'atmosphère de Casablanca ! Mes livres bilingues en particulier suscitent nombre de conversations (j'en sais d'ailleurs un peu plus sur la traduction en allemand de "la colère de ptit nuage", mais je préfèrerai ne pas m'étendre sur le sujet, de peur de m'énerver vraiment), alors que le matin même, on me répétait leur "inviabilité" .
L'atmosphère d'échanges qui règne ici, à l'institut de Meknès, est franche et conviviale, et se retrouver pour manger à la table de Pef, Zaü, Elisabeth Piquet, Alexis Ferrier, Nathalie et quelques amis est un plaisir que je ne boude pas !
Cet après midi, fidèle lecteur, tu auras peut-être une chance de m'entendre sur la RTM chaîne inter, sur les coups de 15h, si toutefois ils ne sont pas en retard car c'est précisément l'heure à laquelle je comptais prendre la route du retour pour Casa…
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