mercredi 27 avril 2011

Vol à Larache

Bonjour bonjour fidèle lectrice, hello hello fidèle lecteur, je suis de retour. Et oui, tu l'aura remarqué, je n'ai pas été fort assidu au niveau du bloguisme ces derniers temps, il faut dire que j'ai été un peu occupé à déménager, si tu veux tout savoir. J'ai donc du retard à rattraper en particulier dans la mise en ligne du fait divers, inutile de te rendre donc chez ton marchand de journals habituel pour y acquérir la version papier de cette magnifique illustration, elle n'est plus disponible depuis quelques semaines déjà.

Quelques semaines durant lesquelles le fameux "printemps arabe" a fait la une des media, bien que la version marocaine de ce parfum printanier se fasse plus discrète que ses pendants Lybiens, Syriens, ou autres. Et je ne m'en plains pas vraiment. Mais revenons à notre illustration, qui justement avait pour sujet certains débordements "collatéraux" des manifs du 20 février. En effet si les manifestations se déroulent (d'une manière générale) dans un calme et une maturité unanimement salués, ce jour là, le Maroc a pu expérimenter le phénomène "casseurs opportunistes". En l'occurrence, trois frangins qui ont mis a profit les troubles à Larache pour s'introduire dans les locaux de la douane et y faire main basse sur moult stupéfiants qui y étaient stockés. Stupéfiants sous forme d'alcool de contrebande comme de haschich dont nos amis vont immédiatement faire grande consommation. Or si on nous rebat les oreilles du discours selon lequel le shit ou l'herbe serait hyper moins dangereux, en terme d'addictivité ou de toxicité que le tabac ou l'alcool, on oublie souvent de signaler que le souci majeur avec le Hash, c'est que ça rend stone, et oui. Et que la stonerie entraine des comportements plus ou moins rationnels et intelligents (plutôt moins en fait, eh eh) et que par voie de conséquence, nos trois compères se sont fait gauler dés le lendemain de leurs méfait, et dans un état de lucidité… altéré disons. Allez hop, musique

lundi 25 avril 2011

Casa Typo Épisode 3

Une nouvelle flanerie typographique dans Casablanca. 
La troisième, après celle-ci et celle-là
Rencontres avec des polices urbaines aux noms inconnus (de moi en tous les cas).

lundi 21 mars 2011

La route (rouge) de Marrakech

Dans la palmeraie de Marrakech, figure toi, fidèle lectrice, fidèle lecteur, que l'honnête homme aisé n'est pas toujours en sécurité. C'est pourquoi dans le n° 84 d'actuel, on apprend que quelques gredins y pratiquent le rapt, a visées lucratives. Ah là là ! Dans quel monde vivons nous ?

Enfin, autant se mettre de la musique Franco-Allemande, il paraît qu'on trouve pas mal de touristes du modèle dans la ville rouge, sur les routes de la même couleur

mercredi 2 mars 2011

Quand je pense à toi, je pense à moi

Comme tu le sais déjà, fidèle lectrice, et que tu t'en doutes, fidèle lecteur, je suis un chic type –en toute modestie.
Et c'est donc à ce titre que je tiens à participer à l'opé "resto du cœur" des blogs, dont j'ai entendu parler d'abord sur l'excellent "C(h)œur de citoyen", puis sur le non moins excellent "comptoir de la BD".
De quoi s'agit-il ? Pour chaque article publié sur un blog vantant les "Restos du cœur", Danone et Carrefour s'engagent à leur fournir 10 repas.
 En voilà une idée qu'elle est bonne ! me dis-je aussi sec, je vais faire ça… pour ce que ça me coûte !

Poursuivant ma lecture, je note alors que y en a des qui s'insurgent contre le fait de faire de la pub aux deux parrains de l'opération, dont évidemment, il est permis de douter de la philanthropie désintéressée. De celle de l'un comme de celle de l'autre.
Alors il faudrait se contorsionner pour parler de l'opé, sans citer les marques, pasque ça leur ferait de la pub, et que la pub : c'est mal. Je suis bien d'accord, la pub, ça peut être une forme de pollution spécialement perverse et envahissante, que ça soit dans les espaces urbains (à Casa, je me demande vraiment à quoi ça sert de s'offrir un architecte, puisque son travail va être ruiné ou masqué par des enseignes et pubs plus grosses que l'immeuble qui les supportent) autant que dans les espaces culturels. Et je me demande vraiment souvent de quel droit ces gens viennent nous crier dans les yeux, dans les oreilles, ou les deux à la fois —au milieu du film, par exemple. Et je me sens d'autant plus autorisé à pérorer sur le sujet, puisque de la pub, j'en ai fait "embedded" pendant 10 ans, et qu'il m'arrive encore, je le confesse d'en faire pour me nourrir, et mes gosses avec.
Bon mais là quand même, faut pas prendre les gens pour des cons… l'argent, ça pousse pas sur les blogs, et c'est clair que les gars qui paient (y en a toujours) ils veulent un truc en échange. Donc plutôt que de jouer les hypocrites vertueux, je cite les généreux donateurs, sans pour autant les absoudre de leurs péchés.
Il y a un autre truc que je trouve agaçant, c'est la canonisation rituelle et annuelle de Coluche. Si ma mémoire est juste, Coluche de son vivant était loin de faire l'unanimité et un bon paquet de gens détestait cordialement sa vulgarité grossièreté. C'était d'ailleurs un des signes qui permettait d'identifier les "bien pensants" de l'époque (c'est à dire ceux qui maintenant nous retournent le compliment sans relâche), donc voilà, foin du gentil Coluche sur mon dessin. En plus, quand Coluche a lancé l'idée des restos, c'était explicitement pour récupérer les invendus de la distrib' et les refourguer aux nécessiteux, je trouve donc tout à fait logique et dans l'esprit que Carrefour et Danone s'y collent. Les restos, hélas, c'est pas un service public, et Coluche, heureusement, c'était pas un fonctionnaire.
D'ailleurs la pub, Coluche ne crachait pas tout le temps dessus…

Autre chose concernant la pub, ne croyez pas que je donne de mon temps de travail de manière pure et désintérréssée moi non plus, je fais ça aussi pour l'envoyer à ce cher Sebastien du "Comptoir". S'il me publie se sera l'assurance de récolter quelques visites par ici, et peut-être de ramasser un peu de boulot, ce qui m'arrangerait bien quelque part, vu que j'ai aucune envie d'y aller manger, au Restos du cœur.
Pendant que vous êtes ici, allez voir sur mon blog pro.
Et n'oubliez pas d'aller racheter, vous même, vos péchés de consomateur les 4 et 5 mars.

Pour la musique, évidemment… même si bien sûr…

lundi 28 février 2011

De la bédé !

Et oui fidèle lectrice, j'ai recommencé ! J'ai encore pondue une petite bédé, laquelle a été publiée sur le blog C(h)œurs de citoyens dont il a déjà été question par ici.
Comme ce coup-ci c'est un inédit spécialement destiné à paraître là bas, je t'invite à cliquer ici –mais oui toi aussi fidèle lecteur– si tu veux lire la suite de cette passionnante aventure.
Pendant que tu y sera, n'oublie pas de jeter un œil aux alentours, il y a de biens beaux textes écrits par quelques auteurs de qualité dans ces parages.

Et lâche tes comms !

Et pour la musique, ouvrons les portes de la perception
Tiens, d'ailleurs, pendant que j'y pense…

lundi 21 février 2011

le spectre de l'autocar Casa-El Jadida

Dans le numéro 82 du magazine Actuel, fidèle lectrice, à la rubrique des faits divers, fidèle lecteur, se trouvent relatées les aventures d'une pauvre jeune fille sur la tête de laquelle se sont accumulationnées (accumoncellées ?) les malédictions sociales et les épreuves d'un destin implacable autant qu'inexorable. Et c'est sans doute la faute au fatal fatum si elle a fini par se retrouver dans ce bus vers El Jadida, assommée de somnifères, livrée à la vindicte de femmes en route vers un mariage !

Mais je vois d'ici, fidèle lecteur et fidèle lectrice, dans vos yeux effarés la lueur d'une impatiente incompréhension ! "Mais enfin ! on est pas sur le blog d'un dessinateur de presse ? au Maroc ? Dans un –jeune– magazine d'informations ! Au maghreb ! En plus un ressortissant du pays des droits de l'homme ! Un démocrate étalon ! Vite vite des informations sur les zévenements du 20 février !"

Alors, voilà, histoire que ce soit bien clair… depuis que je suis résident, et a fortiori depuis que j'exerce mes talents dans la presse au Maroc, je prends grand soin d'éviter de me mêler des affaires politiques marocaines. Nullement parce que j'approuverai inconditionnellement ce qui s'y passe, non plus par peur d'avoir subir les conséquences de mon engagement (quoique…). Mais parce que je ne me sens aucune légitimité à m'exprimer, dans la presse, sur la politique du royaume. Je n'ai pas ici le droit de vote et par dessus le marché, en tant que français je n'ai aucune envie de passer pour le donneur de leçon archétypal que nous voyons, assez consterné, se répandre dans la presse. Donneur de leçon assez facilement oublieux de son passéif de colonisateur et vite prompt à se prendre pour le guide suprême de quelques peuples immatures par définition. Donc, ce n'est pas ici que vous trouverez les derniers échos de "la rue arabe".
Si vous souhaitez vous faire une opinion sur ce qui se passe (ou pas) par ici, je vous soumet ici une petite sélection de blogs et sites divers sur le sujet, en précisant bien que je me garde absolument d'exprimer mon accord ou ma désapprobation sur ce que vous pourriez y trouver.
http://mamfakinch.posterous.com/photo-panoramique-de-la-manifestation-de-tang

Il y a une autre manifestation sur laquelle je ne donnerai pas mon avis cette année, vu qu'il a peu changé depuis l'année dernière, et je laisse le soin au camarade Salvadorali de vous éclairer sur le sujet (c'est en plusieurs épisodes : 1-2-3-4-5-6-7)

Et voilà, j'espère que vous n'êtes pas trop déçus… ah si, il y a quand même quelques opinions et avis personnels que je pourrais exprimer sur le sujet. D'abord que je suis assez consterné par l'espèce de concours d'insultes et de stupidités auquel se livrent les différents "camps" marocains à propos de ce fameux 20 février, et d'autre part, par la vision relayés par les médias français d'une prétendue révolte ou d'un printemps "arabe"*. Qu'il me soit permis de rappeler ici que le point commun entre l'Égypte, la Libye, la Tunisie, l'Algérie et le Maroc, du moins dans l'histoire récente, est d'avoir eu a subir les ambitions coloniales françaises, sans exclusivité… ça doit donner une vision particulière… pas forcément une légitimité.
Quant à la rue arabe, si j'en juge par ce que je vois de la fenêtre… c'est calme, ensoleillé, vent faible à modéré.

*Je n'ai pas le souvenir d'avoir entendu parlé d'un printemps "slave" dans les nineties. Sans doute parce que si "slave", c'est qu' i's'nettoie, et si ce n'est toi… c'est donc ton frère !

vendredi 18 février 2011

Touni, ould el jbäl

Fait div du Actuel n° 80 ! Tu peux rester assis fidèle lecteur, ainsi que toi fidèle lectrice, il n'est plus en vente chez le charmant de nourjal.
Ce qui est bien dommage, tu aurais pu-t-y lire les aventures de cet émule d'Al Pacino qui ayant purgé son temps à Marseille était venu faire quelques affaires à Marrakech. Affaires immobilières d'abord, mais le naturel ne pouvant pas être chassé bien longtemps, tel le scorpion de la fable, notre héros a repiqué au truc. Le trafic de stup en l'occurrence.
Mais voilà, à la fin, il s'est fait gauler… et oui.

Un peu de musique ?

vendredi 11 février 2011

Salut

29 septembre - 10 février








Patrice,un gars sympa honnête et droit,
y en n'a pas tant que ça…


y en a de moins en moins même.

LinkWithin

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...