jeudi 23 juin 2011

Culture club

Fidèle lectrice, fidèle lecteur, c'est ce soir que nous jouons la dernière de notre version délocalisée du Canard à l'Orange au théâtre du Cafc de Casablanca. Soirée exceptionnelle ce soir puisque cette représentation se fera au profit de l'AMH, Amicale Marocaine des Handicapés, une noble cause si il en est.
Si tu veux réserver une des dernières places disponibles rue toi sur ton téléphone et contacte le ............, il ne te reste qu'une paire d'heures pour faire ta BA.
[edit 24 juin, un grand merci à tous les spectateurs de notre soirée d'hier, qui nous ont soutenu d'une manière incroyable, ainsi que l'association por laquelle nous jouions. Ça fait chaud au cœur !]

À part ça, je serai demain, vendredi 24 à 18h au vernissage de l'expo de l'atelier de dessin que j'anime en compagnie de Tibari, Imad et Corinne au Studio des arts vivants. Cette exposition fait partie du festival du studio, un événement à la programmation riche et variée qui durera tout le week end.
À bientôt.

mardi 21 juin 2011

Podo, pédo, philo

Dans le n°98 d'Actuel (de la semaine dernière, restez assis, fidèle lectrice et fidèle lecteur) pas de fait divers, du moins pas de fait divers "classique" de la rubrique fait divers. Mais (¡)* un dossier complet sur la pédophilie à Marrakech, prise sous l'angle du loisir touristique pour politique en goguette, un sujet mis sur la table à l'occasion de la sortie de M'sieur l'ex ministre Ferry, qui disait savoir des choses au sujet d'un autre M'sieur l'ex sans pouvoir les dire, enfin, pas en entier, et seulement à la télé… vous vous en souvenez certainement… Dur à l'ex, said l'ex…
Un sujet qui soulignait l'étonnante apathie des autorités marocaines singulièrement peu réactives, alors même que des associations mettaient en branle (‽)⁑ le système judiciaire idoine afin de déclencher un enquète.
On notera que, côté français, l'histoire à fait long feu chassée des manchettes par les aventures pédestres de M'sieur l'ex ministre Tron.
En même temps podophile, pédophile on va pas philosopher des lustres pour une histoire d'o 。⁂

 
On notera également que, la grande illustration étant sur une double page, j'ai ressorti mes craies et pastels pour l'occasion. Ça faisait longtemps, et ça me manquait. ⁎

*point de susclammation
⁑point de confusion
⁂point de non retour
⁎point, t'y es.


Sur la couv de ce numero d'actuel, un visuel interpellant et efficace, qu'il me semble voir déjà vu il y a quelque temps, lorsque sur une initiative de Natali, le studio avait participé au concours Quanto ? Notre proposition n'avait pas eu les honneurs de la sélection finale, mais nous étions en short list, aux côtés de, angel anastacio fernandez, sonia & gabriel freeman, benito cabañas, gilad hirsch, qui faisaient des trucs qui ressemblent, enfin, moi je dis ça…

mercredi 8 juin 2011

The show must go on

Et voici fidèle lectrice, fidèle lecteur, une nouvelle occasion de sortir au théâtre la semaine prochaine ! Une fois de plus, en effet, je me commets sur la scène du théâtre du Cafc, dans une adaptation locale du "Canard à l'orange", qui a d'ailleurs bien failli se retrouver rebaptisé poulet au citron. Nous vous attendons de pied ferme.
Si par hasard, fidèle lecteurice tu n'étais, tout comme moi, pas adhérent(e) au CAFC, je te recommande de passer un coup de fil avant de te rendre sur place pour connaitre la manœuvre d'entrée. Ils sont un peu tendus, depuis les derniers événements de Marrakech…

Et au fait, un peu de musique… ça vous dirait un peu de country, avec des hommes, des vrais ?

vendredi 27 mai 2011

dimanche 22 mai 2011

Viol de nuit

Et oui, fidéle lectrice, fidèle lecteur, les routes sur lesquelles la vie nous entraine croisent parfois des frontières.
Pour notre dernier fait divers réalisé pour l'hebdo Actuel, l'histoire nous propulse dans la zone de rétention d'un poste de douane aéroportuaire. C'est là que notre héroïne, subsharienne tentant de rallier l'europe par des chemins marocains va faire la rencontre d'un douanier. Lequel ne sera pas insensible à ses charmes, ce qu'il lui manifestera de manière virile et autoritaire.

Évidemment, ce n'est pas parce que son violeur a été confondu que lui sera épargné la reconduite à la frontière.

Ah ben y a une justice quand même !

Et puis le viol par un représentant de l'autorité, ça a l'air tendance en ce moment…

samedi 21 mai 2011

Prendre l'Air

Comme tu peux le constater sur la photo, fidèle lectrice, je me trouve actuellement à Tanger, ou je m'adonne aux joies du cerf-volant au coucher du soleil sous un ciel aux couleurs variables…
Mais je te rassure fidèle lecteur, l'oisiveté ne me menace guère car le reste du temps, je suis en résidence pour préparer un projet théâtral d'envergure ! Rien moins que l'adaptation marocaine de la pièce de Bacri & Jaoui : un Air de Famille.
Un casting somptueux, un metteur en scène exigeant et talentueux, une tournée à la fin de l'année, je t'invite d'ailleurs à découvrir ce nouveau projet en cliquant ici même (c'est le blog du making of) !
Tu verra, il y a de superbes photos ! Celle-ci a été prise par Alain d'ailleurs… 
Qui est Alain ? Cliques je te dis, de toutes façons, la réponse est : soufflant dans le vent…

samedi 14 mai 2011

Malades imaginaires…

Et voilà, fidèle lectrice et fidèle lecteur, mes amours, le retour du fait divers. Et avec lui le retour d'un personnage récurrent dans l'imaginaire marocain : l'homosexuel, corrupteur évidemment.

L'homosexualité, un thème qui colle à l'image du Maroc depuis… pffffou, un temps fou, au grand dam des marocains dans leur apparente majorité.

L'homosexualité qui, comme dans d'ailleurs d'autres pays est un délit, ce qui explique (?) le retour régulier du thème dans la rubrique des faits divers.

L'homosexualité qui est aussi un des thèmes (mythe ?) fondateurs de la littérature contemporaine marocaine, depuis le Pain nu de Mohamed Choukri… Les quelques étrangers de l'école tangéroise, Bowles, Ginsberg Genet bien sur sont des références littéraires internationales et prestigieuse, mais de ce côté ci, ils sont l'incarnation du pédé corrupteur, lequel a bien évidemment une connotation coloniale trouble (l'oppresseur illégitime/le vecteur de progrés).
Ce personnage, on peut le croiser dans le Pain nu, bien sur, mais aussi dans Ni fleurs ni couronnes, de Souad Bahéchar, ou dans Partir de ce filou de Tahar Benjelloun, (après le mode traducteur de Choukri, le mode plagiaire). Ce personnage, on le retrouve aussi dans l'Armée du Salut de Abdellah Taïa, mais débarrassé de sa caricature de colonial corrupteur.

Mais revenons à nos moutons, dans cette histoire, nul besoin d'étranger du dehors pour pimenter notre fait divers puisque tout ceci se passe entre marocains.
Mais à part ça, on a tout le reste, sexe, drogue, corruption, avenir et famille brisés. Et bien entendu, une victime et donc, un coupable.
La tradition quoi.

Illustration bien entendu parue dans Actuel, magazine marocain, mais je ne sais plus trop dans quel numéro… l'actualité agitée de ses dernières semaines ayant un peu perturbé l'ordre et les délais de publication…

mardi 10 mai 2011

Atlas Typo

Un post que j'ai promis à mes étudiants depuis longtemps…

À la fin de l'an dernier, fidèle lectrice, j'ai eu l'occasion de travailler, au sein du Studio (et oui fidèle lecteur) pour le magasin/boutique/galerie K Fine Art. D'ailleurs je t'encourage vivement à jeter un œil sur ce boulot dont nous ne sommes pas mécontents.

Or donc, parmi une extraordinaire débauche d'objet plus admirables les uns que les autres, se trouvait un exemplaire des Kasbahs de l'Atlas, recueil d'images de Majorelle (Jacques), dans son coffret original, lequel contient également, enveloppé d'un tissu réalisé pour, une préface de Lyautey —himself— et un texte de Majorelle —itou.
Et là, à part la prose de Lyautey qui vaut son pesant de cacahouètes coloniales, spécialement le passage où il rend un vibrant hommage aux qualités d'espion d'agent de liaison de chic type de Majorelle, la composition typographique, au plomb, magnifique, sur un papier charnu, rude, me laisse pantois… qu'on en juge… (tu peux respirer, f.l.)



 




Oui oui, tu as bien lu fidèle lectrice… 520 exemplaires en offset, rehaussé d'or et d'argent, carrément.

Et du papier fabriqué à la main.

Et en caractère Europe de chez Deberny & Peignot, HEIN ? QUOI ? en caractère Europe ? Mince alors, on jurerait du Futura !

Ah ben oui, tout s'explique, en fait, c'est du Futura… vintage.

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