Ça y est ! J'ai signé mon contrat pour ma participation au Salon du livre jeunesse de Meknès : la Cigogne volubile.
Les 9, 10 et 11 avril j'aurai donc l'occasion de te présenter mon travail dans la littérature jeunesse, fidèle lecteur, en chair, en os et en papier !
Des rencontres professionnelles sont prévues, et je me fais déja une joie de retrouver des collègues comme Alexis Ferrier, et bien d'autres (Tomi Ungerer parraine la manifestation, yahou !)… C'est qu'on n'a pas tout les jours l'occasion de causer boulot sous nos latitudes, faute de participants…
Bien entendu, je me réjouis d'avance également de rencontrer les lecteurs des ouvrages que j'ai pu illustrer, parce que l'illustration, c'est un quand même un job un peu solitaire… En dehors des classiques séances de signatures, il est prévu des rencontres autour d'un "Thé à la menthe", et des classes devraient présenter leur créations réalisées à partir des ouvrages des auteurs et illustrateurs, une expérience toujours intéressante !
Je dois dire aussi que ça fait du bien quand même de se faire inviter dans ce genre de manifestation et de voir un peu son travail reconnu. Des fois c'est quand même un peu désespérant de se livrer à ce genre d'activité et de n'en obtenir aucune reconnaissance, de la part de ses propres éditeurs, par exemple.
Si je préfère vous entretenir du futur salon du livre jeunesse de Meknès, c'est aussi pour éviter de m'appesantir sur l'actuel Salon International de l'Édition et du Livre qui se tient en ce moment à Casablanca, et où j'ai été trainer ce samedi.
Pourquoi s'étendre en effet sur cette foire d'empoigne assourdissante, où des marchands de "livres" proposent tout et n'importe quoi sur des stands d'une médiocrité insigne, à l'exception notable d'une demi douzaine, celui consacré aux RME, les Marocains du Monde en faisant partie. Quant à la comm' du salon, on ne sait que préférer, du dépliant vantant l'espace enfant sur la couv duquel il y a deux fautes d'orthographe en français (je ne jugerai pas de la qualité de l'arabe qui y figure) ou du plan du salon sur lequel ne figure pas la liste des exposants, non plus que le programme des interventions. Pas la peine non plus de signaler que, pour la neuvième fois depuis qu'a été publié le premier bouquin que j'ai illustré, j'ai payé mon entrée, n'ayant reçu ni invitation, ni badge. Bon, j'y retournerai quand même cet aprés midi et demain, histoire de faire découvrir les joies et les merveilles de l'édition à mes étudiants…
En attendant, j'ai passé un peu de mon dimanche à crobarder un petit hommage à Joe Petagno, l'immortel créateur de l'emblème de Motörhead, groupe pour lequel j'éprouve une inclination persistante. Je sens que je vais encore passer pour un adolescent prolongé et que ça ne va pas contribuer à me donner une image sérieuse et responsable, mais bon…
Quelque part je pense qu'il vaut mieux se consacrer sérieusement à des frivolités, que de bâcler l'organisation de choses sérieuses…
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