mardi 21 décembre 2010

Divers faits, de Oujda à Safi

Ces derniers temps, la fréquentation assidue de quelques actrices talentueuses a singulièrement occupé mes soirées (j'adore écrire ça, on se croirait au XIXe siècle !) et j'ai eu l'immense regret* d'avoir a te délaisser, fidèle lectrice, et toi aussi un peu, fidèle lecteur.
Et donc, pour me faire pardonner mon retard, voici que je présente ici même, non pas un, mais deux fait divers, parus dans notre désormais fameux hebdomadaire, Actuel (n°73 et 74, si j'ai bien fait le compte).

 Pour commencer, quelques nouvelles de Ashraf Sekkaki, roi de la belle belgo-marocain, qui est réputé pour ses évasions à répétition. Évasion dont les moyens sont spécialement étudiés et adaptés aux lieux et circonstances, puisqu'après s'être fait remarqué en s'évadant d'une prison belge en hélicoptère, il s'est au contraire fait tellement discret qu'il s'est échappé des geôles marocaines d'Oujda en… sac à roulette.

Sac à roulette gracieusement tracté par quelques galants matons soucieux d'épargner cette peine à sa frêle complice !
 Quant à la deuxième image que j'offre à tes regards, parue dans le n°74 d'actuel, tu dois pouvoir encore la trouver en kiosque en te dépéchant un peu.
Il s'agit cette fois des aventures d'une bande de génies précoces de la finance. Pour occuper un week-end de désœuvrement, nos trois lascars avaient fait l'acquisition d'une imprimante couleur. Ils n'ont pas tardé à l'employer à fabriquer quelques bank-notes, comme on dit dans Tintin, dont la qualité laissait fortement à désirer puisqu'ils se sont fait gauler au premier essai.
Ne manquant pas de malignité, ils avaient courageusement envoyé un camarade innocent acheter une bouteille (d'eau, en plus) avec un billet de 20 Dirhams (±2€) de leur fabrication.
Ils risquent maintenant la prison à vie, aux termes de la loi marocaine…

Fait notable, chacun des billets de 20 Dirhams fabriqué leur avait en fait apparemment coûté 60… tout augmente ma bonne dame.

 Et maintenant, un peu de musique  (ce midi, 29°, dimanche à la plage, cerf-volant en T-shirt sous la pluie)!


*Tu parles ! Aucun regrets ! J'ai même pris un immense plaisir à monter cette pièce avec Agnès Ibrahimi, et si tu n'as pas eu l'occasion de la voir, qui sait ? Nous caressons l'espoir de pouvoir la présenter prochainement par-ci par là, mais chut ! C'est un secret !

2 commentaires:

charlotte a dit…

J'adore le billet de 20 qui leur coûte 60... et la prison, ça me fait penser au type qui sciait la branche du mauvais côté, vu en ramenant Keyrann de son ancienne pension à là où il est aujourd'hui.

Alexis Logié a dit…

Ah… je crois bien que j'ai perdu le souvenir de cette anecdote… un lien pour nous rafraîchir la mémoire ?

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