vendredi 28 janvier 2011

Battement de chœurs

Fidèle lectrice,
fidèle lecteur,
Je suis bien content et pas peu fier de t'annoncer la naissance de C(h)œurs de citoyens, un blog collectif au sein duquel je suis invité à publier les petites démangeaisons de ma conscience politique. Ce blog a été créé à l'initiative de Lucie Chenu, qui apparemment souffre des mêmes symptômes, et qui pour se soulager nous invite à nous gratter sur le thème "Liberté - Égalité - Fraternité". Qui ça nous ? Et bien, les "Choristes" ; écrivains, anthologistes (anthologues ?), graphistes, illustrateurs, blogueurs qu'elle a rassemblé autour de l'idée.
Pour l'instant, en ce qui me concerne, on peut y retrouver une petite BD —Frontière sud— que tu as déjà découvert ici même il y a quelques temps. On peut donc considérer qu'elle est entièrement en pixels recyclés, un acte citoyen s'il en est. 
Mais autant laisser la parole à Lucie pour nous expliquer le pourquoi du comment

C(h)œurs de Citoyens est un blog collectif créé par des citoyens d'horizon divers pour qui Liberté, Égalité, Fraternité sont plus que de simples mots, sont des valeurs à faire connaître et partager autour de soi. Parce que certains d'entre nous sont écrivains (de SF, de polar ou d'ailleurs), dessinateurs, lecteurs et, avouons-le, très blogueurs, notre démarche est celle du blog qui présentera des nouvelles, des bandes dessinées, des témoignages, des vidéos, parlant de la fraternité, de l'égalité, de la liberté, et de la façon dont on peut les vivre, maintenant, à l'aube du XXIe siècle.

Et voilà… mais rassurez vous les kids, on va pas vous laisser comme ça, voilà du (gros) son pour aller avec, de la part des Allumés du pouce (si ça marche pas, clique ici, et puis clique encore sur "la LEF".

mercredi 26 janvier 2011

Some girls, world tour du Maroc

Si par hasard, chers et fidèles lecteur zet trice il t'avait échappé que ma super bande de copines m'avait entrainé dans une aventure théâtrale, voilà une chance de te rattraper !
En effet, comme tu peux le constater sur le visuel, nous sommes parti(e)s pour une tournée mondiale triomphale de 3 dates supplémentaires qui devrait nous amener des confins de Casablanca, jusqu'à ceux de Rabat. Et tout ça au profit d'associations ayant pour but (non lucratif) de répandre le bien autour d'elles, en venant en aide aux femmes en difficultés, pour Casa, ou aux handicapés mentaux pour la représentation de Rabat…
Comme le succès nous tiens à cœur, tu pourra me retrouver ce soir entre 17 et 19h (Grosso Modo Time) sur les ondes de ASWAT (104.3 à Casa) ou je tâcherai de nous rendre intéressant(e)s en compagnie de Rim (en haut à droite sur votre écran, casaque noire).
Et pour le son, comme promis, un peu de litho-thérapie !

mardi 25 janvier 2011

Le parking de l'angouasse

Et oui fidèle lecteur, ainsi que toi fidèle lectrice, je tâche de rattraper mon retard dans la mise en ligne à marche forcée. Et donc, voici le fait div' du n° 78 d'Actuel que je présente à ton regard aiguisé. Aiguisé tel un couteau bien entendu,  voire tels deux puisque c'est par le truchement d'une paire de chlasses de grandes dimensions que le meurtrier de la semaine va accomplir sa funeste besogne. Pour cela, tapi dans un recoin sombre du parking, le fils de la famille –car c'est bien lui– attend patiemment, telle une araignée dans un plafond que sorte celui qui se prenait jusque là pour son bienfaiteur, en compagnie de ses camarades de jeu (de cartes).

Et pour la musique ? Euh… Tiens, un mec habillé en noir… right or wrong ? I don't care…

lundi 24 janvier 2011

Une bonne descente

Et, voilà, à force de me disperser, dans le théâtre, la poésie ou le parendélèvorat, j'ai encore réussi à me mettre en retard. Car il est désormais inutile de te ruer chez le charmant de journal pour y faire l'acquisition du n°77 du fameux magazine Actuel : il n'est plus en vente. Ah ! Comme je comprends ton désarroi ! Tu ne pourra pas (et toi non plus) y découvrir l'émoi de ce brave camionneur, tout étonné d'apprendre qu'il ne chargeait pas du tout ce qu'il pensait. En fait d'huile de machine à coudre, c'était de l'alcool frelaté que ses clients lui faisait trimballer. C'était même marqué sur les gros bidons de 25 litres, comme lui ont fait remarquer les représentants de la loi.
Naaaan, mais si maintenant, en plus, il faut savoir lire pour faire ce job, on n'a pas fini ! 
Allez hop, on retourne la cassette de Starshoot' dans l'autoradio, et tous en chœur : Un monstreu pour bouffer les autoroutes - une fille qui s'endort sur ton épaule ! Hinhin hin ! Un monstreu pour bouffer les autoroutes - une fille qui s'endort sur ton épaule ! Hinhin hin ! Un monstreu pour bouffer les autoroutes - une fille qui s'endort sur ton épaule ! Hinhin hin ! Un monstreu pour bouffer les autoroutes - une fille qui s'endort sur ton épaule ! Hinhin hin !

samedi 22 janvier 2011

Émerveillement et poésie : Isli d Tislit

Fidèle lecteur, fidèle lectrice, je vais descendre un peu de mon petit nuage, juste le temps de t'inviter à m'y rejoindre. J'ai été au cirque hier au soir, entretenir mon âme d'enfant qui avait besoin d'une petite révision.
Mais pas n'importe quel cirque, celui qui s'épanouit sous le chapiteau actuellement arrimé sur le sol de la place Rachidi, à Casablanca, et où l'École Nationale de Cirque Shems'y présente Isli d Tislit, un spectacle inspiré par la légende d'Isly et Tisly, le mythe fondateur de la région d'Imilchil, connue pour son moussem des amoureux.
Quand votre cœur fait bloom
Comment vous raconter… autant ne pas le faire, allez y par vous même ! Aujourd'hui 23 janvier, il vous reste deux représentations : 15h et 20h pour aller vous faire nettoyer l'âme par les yeux… aprés, il vous faudra suivre la tournée qui s'annonce.
Impossible de vous raconter sans l'amoindrir ce spectacle, il faut voir par soi-même la rencontre des deux enfants, il faut sentir la vibration de joie qui émane des acrobates qui donnent sans compter. Aller vous faire couper le souffle quand l'ange de la mort plane au dessus des villageois déchainés, allez vous même sourire béatement quand la vie en personne fait son tour de piste, dansant dans son cerceau d'argent. Et surtout allez partager avec les artistes ce don sincère qu'ils font, de leurs corps et de leurs émotions, de la maitrise de leur art, de leur sincérité poétique…
Et par dessus tout ça… la musique, vivante, entre Abou Khalil et le Gong tisse avec les acrobates, les danseurs, les équilibristes un lien qui va bien au delà de l'accompagnement ou de l'illustration…
Ouais ouais, du grand spectacle, de l'émotion et de la beauté, et par dessus tout, le sentiment rassurant qu'il y a encore des poètes. Je les remercie encore de partager cela avec nous.

Merci, choukran, itoub.

En rouge et noir…
Bon un petit bémol, quand même, comme le regrettait mon amie, on aurait peut être apprécié une touche berbère plus appuyée… Mais, cela ne gâche pas le plaisir… C'est juste pour bien montrer que j'en parle parce que j'en ai envie, c'est pas une commande ;-)

jeudi 13 janvier 2011

Mississipi (being elastic is a permanent action)

Avec l'air débonnaire qui sied à un paisible retraité espagnol venu passer ses vieux jours au royaume, notre bonhomme s'était fait une réputation de papa gâteau dans le quartier. C'est quand il a passé un coup de fil au voisin pour lui demander de lui rendre un petit service en son absence que cela s'est gâté. Parce que au lieu de détruire les DVD et les clés USB laissés dans le tiroir de la table de nuit, le voisin… il a essayé de les revendre… à quelqu'un qui a regardé ce qu'il y avait dessus.

Et voilà comment pour le numéro 76 de notre célèbre et récurrent hebdomadaire, Actuel, je me suis une fois de plus retrouvé aux prises avec un bourreau d'enfants. En passant, le site de notre célèbre et récurrent hebdomadaire m'a l'air d'être un peu délaissé…
"Heureusement"*, notre pervers pépère faisait aussi son casting par le balcon, ça m'a fourni de quoi mettre une image pas trop scabreuse dans l'écran de la caméra…

Et pour le reste de l'inspiration, ça vient tout seul quand vous fréquentez une jeune fille qui sautille du matin au soir en tapant des pieds alternativement, tout en chantonnant "missi ssi pi - missi ssi pi - missi ssi pi". Le reste de la chanson étant en arabe, on verra plus tard si on peut transcrire les paroles, après enquête dans la cour de récré…
(édit. 14 01… euh… tout comptes faits, après enquête… euh… mauvaise idée la transcription – on en entend de ces trucs dans les récrés ! On se croirait dans certains salons !)

Allez hop, musique ! Pasque quand même, heureusement qu'on a des copains qui savent s'en s'occuper, des enfants !

*Guillemets+italique+astérisque, ça devrait suffire.

New Balance

Hop ! Un scorpion gaucher. Et oui, j'aime ça moi, les scorpions gauchers…

Et pourtant, on est même pas sûrs d'être scorpion

Bon y en a c'est sûr c'en est des.
Et puis des autres plus réservés…











 Évidemment, faut cliquer… Ah ben oui, quand même !

lundi 10 janvier 2011

Casablanca… pendant ce temps, le naufrage continue.


 

L'hôtel Lincoln épisode I
L'heure est grave, fidèle lecteur et fidèle lectrice ! Je vais appeler à signer une pétition en ligne, ce qui est une nouveauté sur ce blog.
Il ne t'aura pas échappé, non plus qu'à toi, que j'éprouve une affection particulière pour le paysage urbain de Casablanca, particulièrement les immeubles de l'époque coloniale.





L'hôtel Lincoln épisode II
Malheureusement, cette affection n'est pas partagée par tous et, après la villa Cadet, c'est au tour d'un des fleurons de cette architecture, l’immeuble Piot-Templier d'être menacé par les bulldozers, pilotés par quelque(s) inculte(s), sans doute plus riche que vous et moi. Nouveauté, cet immeuble est situé à l'angle du boulevard Mohamed V et de la rue Chaouia, c'est à dire, en plein milieu du quartier historique, non loin du marché central, dans l'alignement de l'hôtel Lincoln et de l'immeuble Bessonneau. Clairement, si on les laisse faire, ce sera la porte ouverte au saccage dans cette partie de la ville, une sorte de lobotomie urbaine.




L'hôtel Lincoln épisode III
Comment en est on arrivé là ? Je ne connais pas les détails, mais je suis au courant de la dynamique générale… Ces immeubles, somptueusement ornées dans ce quartier, qui sont occupés par des locataires dont les loyers ridiculement modiques sont bloqués depuis le début du siècle dernier, ne rapportent à leur propriétaires que des ennuis : familles inexpulsables, coûts d'entretien ou de mise aux normes faramineux. Conséquemment, ils tombent en ruine, sous les efforts conjugués du temps et des occupants des lieux, qui ne se soucient guère plus d'esthétique ou d'architecture que de civisme. Arrive un moment où c'est trop tard… 
On pourrait aussi se laisser aller à penser, en regardant l'hôtel Lincoln, que cette stratégie –attendre l'irrémédiable– est délibérée de la part des propriétaires…



L'hôtel Lincoln épisodeIV
D'autre part, comme dans le cas de la villa Cadet, l'urgence à démolir est inspirée par des considérations bien plus pragmatiques que le confort des habitants, la sécurité publique ou de quelconques considérations esthétiques ou culturelles.
Si on parlait d'autre chose ?
Humphrey des vacances

L'urgence, c'est que ces bâtiments sont sur le point d'être classés, et qu'attendre, ne serait-ce qu'un mois, c'est s'exposer au risque de se retrouver proprio d'un machin indémolissable. L'état actuel de la villa Cadet est d'ailleurs édifiant à ce sujet, puisque, démolie en juin septembre, les gravats ne sont toujours pas déblayés (on est en janvier) et se répandent même sur le trottoir, au mépris de tout règlement urbain et des riverains…

Avec le temps… comme chantait Sam

Voilà, j'ai dit.
Cliquez, signez :

Casablanca - Patrimoine architectural en péril

lundi 3 janvier 2011

Urbi et orbi

Anagramme/Typogramme

Ça fait un moment que j'observe les activités littéraires oulipiennes de Wanatoctoumi. Lequel m'a fait parvenir un (ou deux) texte(s) sous la forme d'un exercice de sa spécialité.
Inspiré, j'en ai fait cette composition typo (on peut cliquer dessus, pour mieux voir) :


Explication :
À partir d'un texte source (en noir) tiré de El Capitan, de Olivier Salon, l'ami Wana a tiré le texte (en blanc) en composant une anagramme de chaque phrase de l’original. D'où cet intéressant effet de symétrie, chaque membre d'une même paire de phrase a (hors ponctuation) le même nombre de lettres.
Un genre de rétro ingénierie poétique

Si si !
Il en faut !

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